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DECLARATION  PUBLIQUE N° 01/LUCHA RDC - AFRIQUE, VAILLANTS NEGRES,  APA.

LA LUCHA  RDC – AFRIQUE, VAILLANTS NEGRES DISENT NON AU NEOCOLONIALISME EN AFRIQUE.

 

Au nom de la solidarité panafricaniste, le Mouvement Citoyen LUCHA RDC-AFRIQUE, La Grande Famille de Réflexion des ‘’VAILLANTS NEGRES’’ et l’Action pour la paix en Afrique (APA en Sigle) s’associent à la contestation des Militants des Pays de l’Afrique de l’Ouest et Australe par rapport à la domination des Francs CFA et fustigent avec la dernière énergie le néocolonialisme sous toutes ses formes.

En Afrique  de l’Ouest et Australe la structure fondamentale des relations entre les Francs CFA et le Franc français puis l’Euro, par exemple est une structure de l’arnaque en permanence et du marché des dupes : elle livre le continent africain entre les grilles des désidératas extérieurs dans le commerce mondial. Après la traite Négrière comme moment de chosification intense de l’être de l’homme Africain ; après la colonisation comme moment d’exploitation intensive du sol, du sous-sol et de notre force de travail, la mondialisation semble être pour nous Africains que l’étape ultime de l’exploitation de l’Afrique noire par l’Occident. Elle est à la fois une nouvelle traite négrière et une colonisation qui s’adjoignent une autre ambition, celle de nous diluer dans l’universel, c'est-à-dire nous néantiser physiquement et culturellement dans un meurtre culturel dont nous devons prendre conscience  de manière historique maintenant.

Notre pays la République Démocratique du Congo n’est pas épargné par la politique fatale néocolonialiste où la dollarisation de son économie s’est imposée dans le cadre de sa gouvernance dans le domaine monétaire. La BCC a subi le Mouvement au lieu de l’impulser. Tant que les dirigeants de nos pays n’auront pas compris que la monnaie étant un bien public comme la sécurité, la défense nationale mérite d’être bien gérée « non pas sur injonctions du fond Monétaire International (FMI) dont on doit être on ne sait quel élève modèle et dans l’intérêt de qui », tout simplement parce que la monnaie est l’attribut de la souveraineté est le garant de la protection du pouvoir d’achat de la majorité de la population lorsqu’elle est stable. Actuellement les francs congolais sont dévalorisés et ont perdu plus de 50 % de leur valeur. La monnaie que l’on utilise n’a  de sens que dans la puissance dont elle peut doter une société, son importance n’est pas la liberté qu’elle accorde mais les liens économiques mondiaux qu’elle permet de tisser comme puissance. Nous appelons les  dirigeants africaines de mettre en place des politiques de productions afin de sortir de la dépendance de l’importation. Les peuples africains doivent être fiers de leur monnaie. Les programmes d’ajustement structurels qui furent imposés au continent comme cure salutaire, n’ont été que de la poudre dans les yeux,  pour siphonner les richesses africaines dans la perspective de remboursement d’une dette inique que les peuples d’Afrique n’ont en réalité  jamais contractée. Les politiques de développement fondées sur l’aide que les pays africains reçoivent depuis leurs indépendance sont un vaste bluff où s’entretient et s’auto -génère en système de domination et d’exploitation : l’élite dirigeante en Afrique y a été roulée dans la farine du développement du sous-développement.

Le Congo-Zaïre aujourd’hui la République Démocratique du Congo, exemple type de l’échec des politiques internationales du développement et de sécurité entreprit alors sa décente aux enfers. Aujourd’hui c’est ce pays qui abrite la plus vaste mission onusienne de maintien de la paix, le plus grand nombre d’ONG au Kilomètre carré dans chaque ville et en même temps, il constitue la plus grande catastrophe humanitaire depuis la deuxième  guerre mondiale : plus de six millions de morts, selon les estimations les plus sérieuses et les plus fiables. Est – ce un hasard ? Il suffit de voir à quel point nous aimons  dans  nos pays manger ce que nous ne produisons pas, éduquer nos enfants avec les idées et la culture des autres, adorer les « griffes » de vêtements exotiques, aller nous faire soigner dans les pays riches au lieu de construire nos propres grandes structures de santé grâce à nos recherches et au génie de notre cerveau, pour comprendre que la psychologie d’envoutement et de fascination par ce qui devient aujourd’hui la culture mondiale a détruit les exigences de notre génie créateur.

Il y a urgence que le peuple  Africain prenne son destin en main, en mobilisant les richesses pour sa progéniture. Il est temps de sortir de la nasse des autres et de ne plus s’asseoir sur la natte des autres.

Fait à Goma, le 16/09/2017

 

Pour la LUCHA RDC – AFRIQUE,                                  

     VAILLANTSNÈGRES

 

 



26/09/2018
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